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Dentisterie

 

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                                                                                      Geluck

 

Points forts :

 

. Détartrages/polissages et extractions dentaires, sont réalisés sous anesthésie générale avec un appareil d'anesthésie gazeuse (à l'isoflurane), et après un bilan sanguin chez les animaux les plus âgés.

 

. Certaines gingivites et stomatites du chat, particulièrement sévères et douloureuses, nécessitent l'extraction quasi totale des dents.

 

. Dans tous les cas, l'inflammation et la douleur sont prises en charge.

 

. Les problèmes dentaires constituent une dominante pathologique chez les lapins et les rongeurs. La clinique vétérinaire de Calvisson est spécialement équipée pour la dentisterie dans ces espèces.

 

 

. En suivant ces liens, plus d'infos sur les problèmes bucco-dentaires du chien et du chat.

 

 

 

 

DENTISTERIE CHEZ LES CHIENS ET LES CHATS

 

 

Les cliniques vétérinaires de Calvisson et de Villevieille disposent toutes deux du matériel nécessaire pour détartrer les chiens et les chats. (Et parfois, ce n'est pas du luxe !)

 

 

 

L'animal est anesthésié, avec les précautions et les moyens de réanimation (bilan sanguin préanesthésique, surveillance ECG…) adaptés à son âge et à son état de santé. (Voir la fiche Anesthésie-monitoring).

 

 Il est intubé pour ne pas risquer une fausse déglutition (en particulier pour ne pas avaler "de travers" l'eau projetée sur les dents pendant le détartrage), et la sonde endotrachéale est reliée à un appareil d'anesthésie gazeuse, qui entretiendra un sommeil rapidement réversible, pendant toute la durée de l'intervention (photo de droite : chien sous perfusion, intubé et relié à un appareil d'anesthésie gazeuse et à un détecteur d'apnée (Ap alert), pendant son détartrage).

 

 

 

 

Le chien ou le chat est allongé sur une "table baignoire" (photo de gauche) : l'eau du détartrage est ainsi facilement évacuée à travers des barreaux, et l'animal ne sera pas mouillé. La table étant équipée d'une douche, cela permet aussi un toilettage de la tête de l'animal en fin de détartrage (les poils de la face ont pu être souillés par des débris de tartre, par exemple).

 

 

 

 

Le détartrage lui-même est réalisé à l'aide d'un détartreur à ultrasons (photo de droite), qui opère par oscillations mécaniques et par irrigation, grâce un spray d’eau dirigé sur l’insert en vibration. Le détartreur permet (successivement) le détartrage supra-gingival (pour retirer le tartre qui est visible sur les dents), le détartrage sous-gingival (avec des inserts sous-gingivaux, pour cureter les poches parodontales, toujours sous irrigation constante), et enfin le polissage (pour éliminer les aspérités qui entraîneraient un retour rapide de la plaque dentaire, donc du tartre).

 

En cours d'intervention, les poches parodontales sont sondées, les dents examinées, et celles qui sont trop déchaussées ou branlantes sont extraites.

 

 

 

 

Aspect de la quatrième prémolaire (carnassière) et de la première molaire supérieures chez un chien, avant et après détartrage et polissage. La sonde trachéale est visible sous les dents.

 

Des extractions dentaires sont également nécessaires en cas d'abcès en dessous de l'œil, dus à l'infection des racines de la carnassière supérieure, ou lorsque les dents de lait ne tombent pas, conduisant à une "double dentition", propice à un entartrement très précoce de la bouche (photos ci-dessous : "double croc" chez un bichon, et aspect du croc de lait après son extraction : noter la longueur de la racine, qui rend improbable une chûte spontanée de la dent).

 

                

 

Et pour régler son compte à une idée reçue qui a la vie dure… ce n'est pas le détartrage qui fait tomber les dents !!! Lors du détartrage, on retire des dents pourries, qui ne tenaient plus que par le tartre, qui ne servaient de toute façon plus à rien, (le chien ne pouvait plus mâcher avec depuis longtemps), et qui, de surcroit, étaient douloureuses. La perte des dents n'est pas due au détartrage… mais aux années de mauvais (ou d'absence d')entretien qui ont précédé.

 

Chez le chat, l'extraction de la plupart des dents est parfois le seul traitement possible dans les cas d'inflammations très douloureuses des gencives et du fond de la bouche (stomatite caudale)(Voir les fiches conseil "Tartre et maladie parodontale…" chez le chien, et "Tartre, stomatite, et soins de bouche…" chez le chat).

 

                                

 

Bien entendu, la douleur est toujours prise en compte, avant, pendant et après les soins dentaires, particulièrement en cas d'extractions multiples.

 

 

Rappelons enfin que le détartrage signe l'échec de la prévention : une alimentation adaptée, et surtout des brossages de dents mis en place dès le plus jeune âge, particulièrement chez les chiens de moins de dix kg, devraient rendre le détartrage inutile, dans la plupart des cas.

 

Signalons enfin que des techniques plus particulières, (orthodontie, reconstruction de dents cassées…), sont pratiquées par des confrères spécialisés, chez qui nous pourrons vous référer, si nécessaire.

 

 

 

DENTISTERIE DES LAPINS ET DES RONGEURS

 

 

 

 

 

La clinique de Calvisson dispose aussi d'instruments spécifiques adaptés à la 
dentisterie des lapins et des rongeurs (photo ci-dessous).

 

 

Les affections dentaires constituent une dominante pathologique dans ces espèces, dont les dents continuent de pousser pendant toute la vie de l'animal. Incisives trop longues et qui s'enroulent devant le nez du lapin et l'empêchent de fermer la bouche (photos ci-dessous), molaires qui poussent sur les côtés et irritent la gencive, abcès dentaires… demandent une prise en charge et un matériel bien particuliers.

 

            

 

Pour un maximum de sécurité, lapins et rongeurs sont endormis à l'aide d'un appareil d'anesthésie gazeuse, utilisant de l'isoflurane : induction dans une boîte, puis entretien de l'anesthésie directement sur le nez de l'animal. Une fois la petite bête endormie, (ci-dessous, un Chinchilla), l'examen de la bouche et les soins dentaires peuvent commencer.

 

 

Photos ci-dessus : induction de l'anesthésie gazeuse chez un Chinchilla. 

 

    

 


Photos ci-dessus : une fois l'animal endormi, les mâchoires et les joues sont écartées grâce à… des écarteurs. Les dents peuvent alors être examinées, et les soins réalisés. L'anesthésie gazeuse est entretenue pendant toute la durée de l'intervention.


Photo ci-contre : application chez un cobaye qui ne mangeait plus, maigrissait et salivait anormalement (voir les poils collés à droite de la bouche). Une molaire inférieure gauche a poussé anormalement, et recouvre la langue, l'empêchant de bouger.

 

 

 

 

 

                                                    

© Copyright Texte, photos et logo (excepté bien sûr Le Chat de Geluck) : SCP Vétérinaires Beaufils, Jumelle, Jannot, Lorant

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